
Tshopo 1 : vers des bulletins scolaires 2025 uniformisés et sécurisés
Le Directeur provincial de l’Éducation Alain Muimbi a présidé une réunion de restitution sur les spécimens des nouveaux bulletins scolaires, en vue de leur harmonisation à l’échelle provinciale.
Une réforme attendue dans le secteur éducatif
C’est dans les locaux de l’Inspection principale provinciale (IPP) de Tshopo 1 que s’est tenue, ce mercredi 9 avril, une importante réunion autour des spécimens des bulletins scolaires 2025. Présidée par le Directeur provincial de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté, Alain Muimbi Muimbi, la séance a permis de restituer les conclusions du rapport élaboré par la Commission chargée d’analyser ces documents.
Une réponse à la directive nationale
Cette initiative s’inscrit dans le prolongement de la lettre circulaire du 25 février dernier, adressée par le Secrétaire général à l’Éducation aux directeurs provinciaux, leur enjoignant de transmettre les spécimens des nouveaux bulletins. À la Tshopo 1, une commission ad hoc avait été mise en place par le Directeur provincial, sur proposition de l’IPP, pour examiner ces documents et proposer des ajustements.
Clarté, lisibilité, uniformisation
« Il était nécessaire d’avoir un document officiel harmonisé, qui puisse être compris de tous les établissements scolaires », a souligné Alain Muimbi lors de son intervention. Il a insisté sur l’importance de fournir aux élèves des pièces scolaires valables et conformes aux normes éducatives.
Le spécimen, comme l’a expliqué le Proved, est une maquette préalablement élaborée, mise à disposition des techniciens pour évaluation. Ceux-ci doivent vérifier que toutes les rubriques imposées par le programme scolaire y sont bien reprises.
Des recommandations concrètes

Les recommandations du rapport ont été présentées par Joseph Kabeya M’Penza, inspecteur principal provincial adjoint et président de la Commission. Parmi les axes prioritaires figurent :
la sécurisation des documents, la lisibilité des informations, une meilleure pondération des évaluations, l’intégration de la pratique professionnelle,
et surtout, une harmonisation des formats à l’échelle provinciale.
« Ce travail permettra désormais aux écoles de produire des documents fiables, sécurisés et sans ambiguïté », a-t-il affirmé.
Une dynamique inclusive
La réunion a réuni, au-delà des membres de la Commission, plusieurs responsables éducatifs venus témoigner de leur intérêt pour cette réforme documentaire. Elle marque une étape décisive vers la modernisation des outils administratifs dans le système éducatif de la province.